Enrubannage : pour un fourrage haute performance
L’enrubannage est une technique incontournable pour conserver la valeur alimentaire des fourrages. De la coupe à la mise en balles, chaque étape influence la qualité finale. Découvrez les bonnes pratiques pour réussir votre enrubannage et optimiser vos stocks.

La qualité de l’alimentation animale repose en grande partie sur la conservation du fourrage. Face à l’imprévisibilité climatique et aux exigences nutritionnelles élevées des troupeaux, l’enrubannage s’impose comme une solution moderne et surtout efficace. Technique intermédiaire entre le foin sec et l’ensilage, elle permet de valoriser l’herbe dans des conditions optimales, à condition de bien maîtriser le processus. Dans cet article, nous allons expliquer en détail ce qu’est l’enrubannage, ses avantages, ses inconvénients, les étapes clés pour le réussir, ainsi que le matériel nécessaire. Ce guide exhaustif vous permettra de décider si cette technique est adaptée à votre exploitation et comment l’optimiser pour un fourrage de haute qualité.
Sommaire :
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Qu’est-ce que l’enrubannage ?
Définition et principes
L’enrubannage est une technique de conservation des fourrages humides. Elle consiste à préfaner l’herbe, la presser sous forme de bottes (généralement rondes), puis à l’envelopper hermétiquement dans un film plastique étirable. Cette mise sous vide crée un milieu anaérobie (sans oxygène), favorable à la fermentation lactique.
L’objectif est de stabiliser le fourrage par acidification naturelle, en limitant les fermentations indésirables. Contrairement au foin, l’enrubannage conserve une teneur en matière sèche modérée (généralement entre 40 et 60 %), ce qui permet de récolter plus tôt, avec un risque réduit d’altération.
Notions importantes
Pour bien comprendre l’enrubannage et ses enjeux, quelques notions clés doivent être maîtrisées. Voici un rappel des principaux termes et acronymes utilisés dans cet article :
Termes techniques |
Définitions |
MS – Matière sèche (%) |
C’est la proportion de la plante qui ne contient pas d’eau. Dans le cadre de l’enrubannage, on recherche un taux de matière sèche compris entre 40 et 60 % pour assurer une bonne fermentation tout en évitant les risques de moisissures ou d’écoulement de jus. |
UF – Unité Fourragère
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Il s’agit d’une unité énergétique permettant d’évaluer la valeur alimentaire d’un fourrage.
Plus l’UFL est élevée (ex. : > 0,90), plus le fourrage est énergétique. |
PDI – Protéines Digestibles dans l’Intestin |
Indique la quantité de protéines réellement absorbables par l’animal après digestion. |
PH |
Le pH mesure l’acidité du fourrage. Une bonne fermentation lactique fait chuter rapidement le pH à un niveau compris entre 4,2 et 5,0, ce qui stabilise le fourrage et empêche le développement de micro-organismes indésirables. |
Fermentation lactique
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C’est la fermentation naturelle souhaitée en milieu anaérobie. Les bactéries lactiques transforment les sucres solubles en acide lactique, ce qui acidifie le fourrage et empêche la prolifération de bactéries pathogènes ou de moisissures. |
Anaérobie |
Un milieu dit « anaérobie » est sans oxygène. C’est une condition indispensable à la bonne conservation de l’enrubannage : toute entrée d’air favorise les fermentations secondaires (moisissures, échauffements, pourriture). |
Les avantages de l’enrubannage pour votre fourrage
L’enrubannage offre une solution performante pour préserver la qualité du fourrage tout en s’adaptant aux contraintes climatiques.

Une valeur alimentaire préservée
Le principal atout de l’enrubannage réside dans sa capacité à conserver les qualités nutritionnelles de l’herbe au plus proche de l’état frais, ce qui en fait une ressource précieuse pour les rations exigeantes.
Contrairement au foin, dont le séchage prolongé provoque des pertes mécaniques de feuilles, riches en protéines et minéraux, l’enrubannage limite ces pertes grâce à un préfannage court et une manipulation réduite.
Le film plastique crée un environnement anaérobie, favorable à une fermentation lactique, qui stabilise rapidement le fourrage en abaissant le pH, tout en préservant les sucres solubles et les protéines digestibles.
Cela se traduit par :
- Une valeur énergétique élevée (jusqu’à 0,95–1,0 UF/kg MS) ;
- Des protéines bien valorisées (0,80 à 1 g PDI/UFL selon le stade de récolte) ;
- Une digestibilité supérieure à celle du foin, souvent >70 %.
Ces valeurs sont plus ou moins élevées en fonction des types de plantes fourragères récoltées. Néanmoins, ce niveau de qualité rend l’enrubannage particulièrement adapté aux vaches laitières en phase de lactation, aux jeunes animaux en croissance, ou aux ovins et caprins pour lesquels l’appétence du fourrage est déterminante. Il permet aussi d’envisager une réduction des concentrés dans la ration, ce qui contribue à l’autonomie alimentaire de l’exploitation.
Une récolte moins dépendante des conditions climatiques
L’un des atouts majeurs de l’enrubannage est sa souplesse de mise en œuvre en conditions météorologiques incertaines.
Contrairement au foin, qui nécessite plusieurs jours consécutifs de beau temps pour atteindre un taux de matière sèche supérieur à 80 %, l’enrubannage permet d’intervenir rapidement après la fauche, en ciblant un taux de matière sèche compris entre 40 et 60 %.
Selon la météo, ce niveau de préfanage peut être atteint en 24 à 48 heures, ce qui :
- Réduit l’exposition au risque de pluie pendant le séchage ;
- Diminue les pertes mécaniques (surtout sur légumineuses) ;
- Permet de saisir des fenêtres de récolte plus courtes, souvent entre deux averses.
Il s’agit là d’un avantage déterminant dans les régions au climat océanique instable, en zones de montagne, ou lors d’années météorologiquement compliquées. Le gain en flexibilité améliore non seulement la productivité de la récolte, mais aussi la régularité de l’approvisionnement en fourrages de qualité.
De plus, la rapidité du cycle fauche –> préfanage –> pressage –> enrubannage optimise l’organisation du chantier et limite la mobilisation prolongée du matériel, ce qui peut représenter une économie indirecte de temps et de carburant.
Facilité de manipulation et de distribution des balles enrubannées
L’un des avantages pratiques de l’enrubannage réside dans la logistique simple et souple qu’offrent les bottes individuelles. Une fois formées, filmées et stockées, les balles enrubannées sont faciles à manutentionner avec un chargeur agricole, sans besoin de silo ou d’installation lourde. Cela facilite leur transport et leur utilisation progressive, en fonction des besoins.
Cette souplesse est particulièrement appréciée :
- Dans les systèmes en pâturage tournant, pour compléter l’herbe en période de creux de pousse.
- Pour les petits troupeaux ou les lots spécifiques (jeunes bovins, ovins, caprins, animaux en lactation).
- Dans les exploitations où l’espace de stockage est limité.
Le conditionnement individuel des balles permet d’ouvrir uniquement la quantité nécessaire, réduisant ainsi les pertes à l’auge et les risques d’échauffement après ouverture, contrairement à un silo d’ensilage qui impose une vitesse de reprise quotidienne minimale.
Enfin, les balles peuvent être stockées en extérieur (sous réserve d’un film bien appliqué et intact), ce qui réduit les investissements en bâtiments tout en assurant une bonne conservation.

Les inconvénients de l’enrubannage et les pièges à éviter
Bien que l’enrubannage présente de nombreux avantages, il ne s’improvise pas. Cette technique exige rigueur et équipement adapté pour garantir une conservation optimale. Avant de se lancer, il est essentiel d’en connaître les limites, les coûts et les risques fréquents afin d’éviter les erreurs qui pourraient compromettre la qualité du fourrage.
Les principaux inconvénients de l’enrubannage à connaître
Malgré ses performances en matière de qualité fourragère et de flexibilité, l’enrubannage comporte plusieurs contraintes techniques et économiques qu’il convient d’évaluer avant d’adopter cette méthode.
- Coût du film plastique. Le film plastique représente un poste de dépense significatif, surtout si l’on respecte les bonnes pratiques d’enrubannage (6 à 8 couches de film, avec un recouvrement optimal à 50 %). Le coût moyen par botte varie selon le prix du film et le diamètre de la botte. À l’échelle de plusieurs centaines de bottes, cette dépense pèse sur le coût global du fourrage.
- Besoin en matériel spécifique. L’enrubannage nécessite soit une presse-enrubanneuse intégrée, soit une enrubanneuse stationnaire ou tractée. À cela s’ajoute la nécessité d’un tracteur de puissance suffisante pour assurer le pressage et l’enrubannage dans de bonnes conditions.
- Gestion des déchets plastiques. L’usage intensif de film plastique implique une production importante de déchets qu’il est interdit de brûler ou d’abandonner. La réglementation impose leur collecte et valorisation via des filières agréées (comme Adivalor en France). Cela suppose un tri rigoureux, un stockage temporaire propre des plastiques usagés, et parfois un coût de reprise selon les conditions locales.
- Risque sanitaire si le travail est mal fait. Un enrubannage mal maîtrisé – taux de matière sèche inadapté, pressage insuffisant, film mal posé ou endommagé – peut entraîner des défauts de fermentation, la prolifération de moisissures, ou le développement de pathogènes dangereux comme Listeria monocytogenes. D’où l’importance d’un suivi rigoureux du processus.
Ces contraintes ne sont pas rédhibitoires, mais elles impliquent une bonne organisation, des équipements adaptés et une exécution soignée pour que l’enrubannage reste une technique rentable et sécurisée.
Le risque d’un enrubannage trop humide
Un enrubannage trop humide, c’est-à-dire avec une teneur en matière sèche inférieure à 40 %, compromet la bonne fermentation lactique. À ces taux d’humidité, le fourrage entre dans une fermentation butyrique, indésirable, qui génère des acides gras volatils (acide butyrique notamment), dégage une odeur nauséabonde et provoque d’importantes pertes de valeur alimentaire.
Ce type de fermentation crée un milieu favorable au développement de bactéries pathogènes, notamment Clostridium et Listeria monocytogenes. Cette dernière est responsable de la listériose, une affection grave chez les ruminants, en particulier chez les ovins et caprins. La contamination se fait principalement par l’ingestion de fourrages avariés.
Pour éviter ces risques :
- Choisissez un bon stade de coupe, ni trop jeune ni trop humide (évitez les prairies surchargées en sève).
- Préfaner rapidement, idéalement sur 24 à 48 h selon la météo.
- Utilisez un capteur de matière sèche (micro-ondes portatif ou test à l’ancienne par torsion manuelle) pour objectiver le taux avant pressage.
Un enrubannage trop humide est l’un des pièges majeurs de cette technique : il suffit d’un excès d’eau pour transformer un fourrage de qualité en un aliment à risque.
Autres erreurs courantes
Parmi les erreurs fréquentes, un film plastique insuffisant ou mal appliqué compromet l’étanchéité : l’entrée d’air relance des fermentations indésirables, réduisant la qualité du fourrage.
Le stockage sur sol abrasif, près d’objets coupants ou exposé aux rongeurs ou aux UV, favorise les perforations du film, points d’entrée pour l’oxygène.
Enfin, manipuler les bottes trop tôt, avant au moins 6 semaines de stabilisation, peut perturber la fermentation. Une vigilance à chaque étape — filmage, manutention, stockage — est essentielle pour garantir une conservation efficace et limiter les pertes.
Comment réussir son enrubannage ?
Réussir son enrubannage repose sur la maîtrise de chaque étape du chantier, de la coupe de l’herbe jusqu’au stockage des bottes filmées. Cette rigueur est indispensable pour garantir une fermentation optimale.

Le choix du stade de récolte de l’herbe
Le stade de développement de l’herbe au moment de la fauche est déterminant pour la qualité nutritionnelle du fourrage enrubanné. L’idéal est d’intervenir au début de la montaison, lorsque la plante commence à allonger sa tige mais n’a pas encore épuisé ses réserves. À ce stade, on obtient un équilibre optimal entre rendement, teneur en protéines, digestibilité et énergie.
Une coupe trop précoce (feuillage jeune) donne un fourrage riche mais peu structuré, difficile à préfaner. Trop tardive (floraison avancée), la valeur alimentaire chute nettement au profit d’un rendement brut plus élevé mais de qualité médiocre. L’objectif est donc de viser un compromis entre qualité et volume, en adaptant le calendrier de fauche aux espèces présentes (graminées, légumineuses) et aux conditions climatiques.
Fauchage et préfanage : l’étape cruciale du taux de matière sèche
Le taux de matière sèche (MS) est un paramètre central pour la réussite de l’enrubannage. L’objectif est d’atteindre un taux compris entre 40 et 60 %, seuil qui garantit une bonne fermentation lactique tout en assurant une compaction efficace des bottes. En dessous de 40 %, le risque est une fermentation butyrique, avec échauffement, moisissures et perte de valeur. Au-delà de 60 %, la botte devient difficile à compacter et peut retenir trop d’air, nuisant à l’anaérobie nécessaire.
Quelques recommandations :
- Réalisez la fauche en journée, par temps sec et ensoleillé, pour maximiser le séchage naturel ;
- Fanez rapidement après la coupe, avec un matériel bien réglé pour aérer sans casser les feuilles ;
- Contrôlez régulièrement la MS à l’aide d’un testeur portatif ou d’un test manuel (torsion) pour intervenir au bon moment.
Un bon préfanage est la clé d’un fourrage stable, appétent et sans pertes.
Le pressage : former des balles denses et régulières
Le pressage est une étape déterminante pour la qualité finale de l’enrubannage. L’objectif est de former des bottes denses, homogènes et bien compactées. Une balle bien pressée chasse efficacement l’air, limitant les fermentations secondaires indésirables, et assure une meilleure tenue mécanique pendant l’enrubannage.
Une bonne densité permet aussi une meilleure stabilité au stockage, en réduisant les déformations. Par ailleurs, une botte régulière facilite l’application uniforme du film plastique et évite les zones de fragilité. Le réglage précis de la presse (pression, taille, liage) doit donc être adapté au type de fourrage et à son taux de matière sèche.
Application du film plastique : nombre de couches et précautions
L’étanchéité est un facteur clé de la conservation en anaérobie. Pour cela, il est essentiel d’enrubanner les bottes avec soin, en respectant les bonnes pratiques suivantes :
- Appliquer au minimum 6 couches de film plastique, et jusqu’à 8 dans des conditions difficiles (bottes sèches, longues durées de stockage, risque de perforation accru).
- Utiliser un film étirable de qualité, avec un fort pouvoir adhésif et une bonne résistance aux UV.
- Vérifier la tension de l’enrubanneuse pour assurer un étirement régulier.
- Enrubanner immédiatement après le pressage, idéalement en moins de 2 heures, afin de limiter l’oxydation et favoriser une fermentation rapide et efficace.
Un film mal posé ou en trop faible quantité entraîne une reprise d’oxygène et compromet la qualité du fourrage

Le stockage des balles enrubannées
Une fois les bottes filmées, leur stockage dans de bonnes conditions est essentiel pour maintenir l’intégrité du film et la qualité du fourrage jusqu’à la distribution. Voici les points à respecter :
Installer les bottes sur un sol propre, stable et drainé, idéalement bétonné ou recouvert d’un film de protection agricole.
Éviter tout contact avec des haies, ronces, grillages ou animaux susceptibles de perforer le film (rongeurs, oiseaux, chats, etc.).
L’empilage est possible, mais uniquement si les bottes sont parfaitement compactes, régulières et sans déformation, afin de ne pas créer de points de pression excessifs.
Enfin, effectuer une inspection régulière du film plastique permet de détecter et réparer à temps d’éventuelles déchirures à l’aide de bandes adhésives spécifiques.
Un stockage maîtrisé est la garantie d’une conservation sans pertes et d’un fourrage de haute qualité au moment de la distribution.
Matériel et consommable nécessaires pour l’enrubannage
Pour réussir son enrubannage, il faut s’équiper correctement, tant au niveau du matériel agricole que des consommables de récolte.
Utiliser le matériel adéquat
Voici le matériel requis :
- Faucheuse : à disques ou conditionneuse pour accélérer le préfanage.
- Faneuse : pour homogénéiser le séchage.
- Andaineur : pour préparer l’andain au pressage.
- Presse à balles rondes avec enrubanneuse intégrée, ou enrubanneuse traînée ou portée (si pressage séparé).
- Film plastique de qualité professionnelle (1500 à 2000 m, 20 µm d’épaisseur minimum).
- Ficelle.
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Focus : bien choisir son film enrubannage
Le choix du film plastique est déterminant pour la réussite de l’enrubannage. Un film de qualité professionnelle doit garantir une bonne étanchéité à l’air, une résistance mécanique élevée et une excellente adhérence entre les couches.
Optez pour un film multicouches (minimum 5 couches), avec une élasticité contrôlée pour assurer un étirement uniforme sans déchirure. Le pouvoir de collage est essentiel pour empêcher les infiltrations d’air, notamment lors de la phase de fermentation.
Enfin, vérifiez la résistance aux UV, surtout en stockage extérieur prolongé. Il est également recommandé de choisir un film compatible avec votre enrubanneuse (largeur, bobinage, tension).
En conditions difficiles (matière sèche élevée, bottes exposées), privilégiez des films haut de gamme ou spécifiques (épaisseur renforcée, protection UV étendue). Un bon film, c’est un gage de conservation optimale et de rentabilité fourragère.
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Quand et comment utiliser le foin enrubanné ?
L’enrubannage nécessite un temps de stabilisation avant distribution. Il est recommandé d’attendre au minimum 6 semaines après la mise en balles pour laisser la fermentation lactique s’achever correctement. Durant cette période, le pH diminue et le fourrage se stabilise, devenant plus sûr et appétent pour les animaux.
Avant toute utilisation, il convient de contrôler visuellement et olfactivement la qualité du fourrage. Un enrubannage réussi se reconnaît à :
- Une odeur légèrement acide, caractéristique d’une fermentation lactique maîtrisée (semblable à du yaourt ou du levain).
- Une couleur vert foncé à brun clair selon l’espèce végétale et le stade de récolte.
- Une texture souple et homogène, sans excès de jus ni moisissures visibles.
Attention : à l’inverse, des signes de fermentation butyrique doivent alerter : odeur piquante ou putride (similaire à du beurre rance), présence de mousses blanches, moisissures noires, ou de jus d’écoulement abondant. Ce type de fourrage peut être toxique ou appauvrir la ration, et ne doit en aucun cas être distribué, en particulier aux ruminants sensibles (vaches laitières en lactation, ovins gestants).
L’ouverture d’une botte doit se faire proprement, juste avant distribution, et il est conseillé de limiter l’exposition à l’air pour éviter toute reprise de fermentation.
L’enrubannage, une technique pour vous ?
En résumé, l’enrubannage est une excellente solution pour les éleveurs qui cherchent :
- À sécuriser leur récolte ;
- À conserver un fourrage de qualité ;
- À optimiser l’alimentation de leurs animaux.
Elle nécessite un certain investissement, mais peut s’avérer très rentable si bien maîtrisée.
Points clés à retenir pour réussir son enrubannage :
- Respect du taux de matière sèche,
- Matériel adapté,
- Qualité du film plastique,
- Stockage soigné.
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